Dans la vie,
Mon ami,
Dit-il d'un ton complice;
L'important,
C'est pas tant,
L'objectif qu'on se fixe;

Ce n'est pas
Ce qu'on a,
Toujours pris comme cible,
Quand, fourbu,
Loin du but,
L'on crie : "c'est impossible !"

L'important
C'est pas tant
Notre idéal sublime
Qui fait qu'on,
Comme un con,
S'approche de l'abîme.

Mais c'est bien
Le chemin,
Le sentier ou la route,
Que l'on prend,
Qu'on apprend,
En trébuchant, sens doute.

C'est les pas,
Pas à pas,
Qu'on fait l'un après l'autre,
En flânant,
En marchant,
Surtout pas sur les autres.

C'est la vie
Que l'ont vit,
Savoure au goutte à goutte
Dans l'instant;
Le présent,
Le moment que l'on goûte.

C'est la joie
Des bons choix
Qui font que l'on avance,
Plus léger,
Protégé,
Grâce à notre expérience.

C'est aussi
Les soucis
Qui nous donnent des rides,
Qui font mal,
C'est normal
Mais nous rendent lucides.

C'est le temps
Qui nous tend
Les pages de son livre
Qu'on voudrait
Arrêter
Pour infiniment vivre.

Les regrets,
Bien ancrés,
Qui Jonchent l'existence;
Les remords
Qui ont tort
De noircir la conscience.

Les sanctions,
Déceptions
Qui nous font mal à l'âme,
Les erreurs,
Par bonheur,
Qui ravivent la flamme.

Et l'espoir,
Certains soirs,
D'un regain de jeunesse,
Bien que nos
Pauvres os
S'effritent de vieillesse.

C'est enfin
notre fin
Qui vient au bout du compte,
Quand rempli
De la vie,
L'on termine ce conte.

C'est enfin
notre fin
Qui vient au bout du compte,
Quand rempli
De la vie,
L'on termine ce conte.